Editorial n°1
Le Body-art c'est presque du non conformisme diront certains, une démarque diront d'autres. C'est un art, ou pas. Certains vont jusqu'à l'extrême, se déformant le corps, d'autres préfèreront un tatoo discret et personnel.
Tout les goûts sont dans la nature, et pourtant certains tatoueurs parlent de "suicide social" refusant de tatouer certaines parties du corps comme les mains, ou même certains motifs. Aujourd'hui être "trop tatoué, "trop percé", relève souvent du handicap. On ne peut être serveuse dans certains types de restaurant avec un tatouage voyant. D'autres exemples édifiants pourraient être cités...
Un site a pourtant pris le revers de la situation en créant le mouvement "suicide Girl", couramment abrégé par le sigle SG, qui est un site web mettant en avant des jeunes filles généralement tatouées et/ou percées, posant pour des photographies de nu. C'est à la fois une marque et une entreprise florissante mais qui se définit comme une communauté de femmes (et d'hommes) partageant un même idéal de vie qui combine le "do it yourself" (faites-le vousmême), de la culture underground et une vision positive de la sexualité. L'idée fondatrice est la conviction que l'intelligence, la personnalité et la créativité ne sont pas incompatibles avec la beauté et le jeu de la séduction, bien au contraire.
L'extrême existe aussi, le livre des records recenssant "l'homme le plus percé du monde", et le net regorgeant de tatouages plus farfelus les uns que les autres. Où se trouve l'extrême et où se trouve l'art? Dans notre société du "qui se démarquera le plus" et de "qui a la plus grosse", tout le monde arrivera t-il à trouver sa place? Rien n'est moins sûr...
L'article à venir avec sondages et témoignages.
Rosanna F.
Photo "Suicide Girls"